Articaïne dentaire
L’articaïne est un produit anesthésique local injectable utilisé lors des soins dentaires. Il permet d’insensibiliser la zone à traiter, avant d’effectuer une intervention chirurgicale, et ainsi de prévenir la douleur chez le patient. L’articaïne est le plus souvent associée à de l’adrénaline, afin de prolonger la durée de l’anesthésie.
Articaïne
Le fonctionnement de l’articaïne dentaire
L’articaïne dentaire, ou chlorhydrate d'articaïne est un anesthésique dentaire injectable, qui va permettre d’interrompre l’influx nerveux au point d’injection. Le patient ne ressent plus aucune douleur, ce qui va permettre au praticien dentaire d’opérer en toute sérénité. La dose de chlorhydrate d'articaïne doit être adaptée à l’âge et au poids de chaque patient. Elle ne doit pas excéder 5 mg/kg pour un enfant, et 7 mg/kg pour un adulte.
L’articaïne est en général associée à de l’adrénaline, diluée à 1/100 000 ou à 1/200 000. L’adrénaline a en effet des propriétés vasoconstrictrices, qui s’avèrent essentielles dans le cadre d’une anesthésie dentaire. Cette association permet notamment de ralentir la circulation de l’articaïne, et donc de prolonger l’effet de l’anesthésie, mais aussi de limiter les risques de saignement.
Les solutions à base d’articaïne peuvent également contenir des agents conservateurs, afin que le produit anesthésique conserve ses propriétés et sa stabilité sur le long terme.
L’articaïne et les autres anesthésiques dentaires
Il existe différents types d'anesthésiques dentaires. L’anesthésie topique est utilisée pour les soins peu invasifs. Elle consiste à appliquer un anesthésique directement sur la gencive, avant une injection par exemple. Dans la plupart des cas cependant, les praticiens ont recours à un anesthésique dentaire injectable, qui va endormir une zone plus ou moins grande. L’articaïne fait partie de cette classe d’anesthésiques, tout comme la lidocaïne dentaire, la mépivacaïne, la prilocaïne, ou la bupivacaïne.
Il existe par ailleurs différentes solutions pour injecter un anesthésique dentaire. Selon la zone à traiter, l’importance des soins et l’état général du patient, le praticien pourra opter pour la technique para-apicale, la technique intra-ligamentaire ou intra-septale, ou encore pour une technique intra-osseuse.